Depuis l’élection du gouvernement de la CAQ, la question de l’immigration a été extrêmement présente dans l’actualité. Hormis la pandémie, peu d’enjeux ont fait couler autant d’encre que l’immigration et la pénurie de main-d’œuvre. Les chambres de commerce, présentes sur l’ensemble du territoire québécois, sont bien à même de pouvoir témoigner de l’importance de ces questions pour des milliers d’entreprises.
On a abondamment parlé au cours des trois dernières années des critères de sélection des immigrants, de la capacité d’intégration du Québec, des valeurs québécoises que ceux-ci doivent adopter, du degré de maîtrise du français et, évidemment, des seuils d’immigration.
D’aucuns conviendront que le sujet est loin d’être clos. Le printemps dernier, le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) avait semé l’espoir que nous pourrions débattre sereinement sur le sujet en annonçant publiquement son intention de devancer les travaux sur la planification pluriannuelle de l’immigration, originalement prévus en 2022. Malheureusement, le gouvernement a changé d’avis et maintenu l’échéancier initial.
Source: La Presse +